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Des mots... Que des maux...

7 juillet 2004

Ca y est

Dernier message ici.

J'ai enfin mon chez moi : www.mes-maux.net

A bientot, ailleurs.

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15 juin 2004

Gnn...

Les gens ne comprennent rien. Rien de rien. J'ai beau expliquer de toutes les manières inimaginables, on en revient toujours au même. " Mais pourquoi tu fais ça ?".

Si vous n'êtes pas prêt à entendre une réponse, je vous demanderai de vous abstenir de poser la question.

14 juin 2004

Parler trop...

Parler. Parler encore et encore avec quelqu'un que l'on apprécie. Puis se mettre en colère pour quelques mots qu'il a dit. Avoir eu peur de voir qu'il allait renoncer et avoir envie de le secouer.

Regretter, un peu. Avoir envie de s'excuser et le faire.

Et se sentir incroyablement seule.

14 juin 2004

Ne pas dire...

J'ai réussi à lui dire non. Pas directement certes, mais ça ne laissait aucun doute possible. Et j'ai même réussi à ne pas décrocher quand il m'a appelé.

Et je n'en ai même pas tiré une satisfaction quelconque. Je me suis juste senti aussi vide que d'habitude. Aussi mal que d'habitude. Et j'ai peur. Peur parce que je sais que je le regrette déjà mais que j'aurai regretté tout autant d'avoir dit oui.

12 juin 2004

J'écris...

Je suis obnubilée en ce moment par un texte que j'essaye d'écrire. La trame est là, sous mes yeux, mais j'ai l'impression que mes mots et mon âme s'envole quand je commence à écrire. Tout y est différent de ce que j'avais imaginé. Ce n'est pas tellement grave, car de cette façon là tout me parait tellement meilleur aussi.

Je pense à travers lui, je vis à travers lui. Il ne se passe pas dix minutes sans que je me dise "tiens, je pourrai y ajouter ça aussi et ça". Ma vie réelle ne me sert que de tremplin, que de boîtes à idées pour pouvoir étoffer les quelques pages que j'en ai faite. Je m'identifie à l'héroïne, je m'identifie trop à tout en fait et c'est peut être pour ça que je suis trop dedans.

Il faut que je prenne garde à différencier ce que j'écris et ce que je peux vivre, seulement là, j'ai plongé la tête la première. Ces douleurs deviennent les miennes et quand ces larmes coulent, je ne peux m'empecher d'en verser quelques unes à mon tour. Et même si les raisons ne sont pas bonnes, ca a quand même un petit effet libérateur.

Alors je garde. Et je me dépeche de conclure.

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10 juin 2004

Encore...

Il a recommencé à boire. Il a recommencé et tout repart de travers. Ma mère qui se voile la face, ma soeur qui devra supporter ça toute seule parce que je ne suis plus là. Les tentatives de suicide incessante. Et tout ce poids que je vais devoir porter pour les protéger. Ce role de mère que je vais encore devoir jouer. Les crises de larmes de ma soeur qu'il faudra consoler, ma mère qui fera comme si de rien n'était ou qui sera déchiré et qui tombera de haut. Moi qui devrait la rattraper au vol et essayer de la porter à bout de bras pour ne pas lutter seule.

Je n'ai que 19 ans. Ce n'est pas à moi de porter tout ça, je ne peux pas l'assumer encore. Je l'ai déjà assumé des années durant pendant que d'autres fermaient les yeux.

Quand il parle de mourir, des fois, je n'ai qu'une seule envie, c'est de lui répondre : " Mais vas y, crève, on sera enfin tranquille comme ça ".

Et juste aprés ça j'ai honte, et j'ai un peu envie de pleurer. Mais je ne peux pas faire tout ça. Je ne peux plus.

7 juin 2004

...

Je me demande souvent si la vie serait meilleure si j'étais une autre personne. Est ce que je serai heureuse ? Est ce que je n'aurai pas la même conscience aigue des choses ? Est ce que tout ça n'en serait pas simplifié ?

J'avais envie d'en faire des choses et puis je me disais que tout ça était malsain, en trop. Alors je ne sais pas trop. Je crois que je devrai me contenter de changer ma vie, ou de changer quelque chose. L'effet serait sans doute meilleur, ou plus révélateur sans doute, qu'en sais je.

Cet article est tout sauf clair. Autant pour moi que pour ceux qui le liront. J'ai l'esprit confus. Besoin d'un chocolat chaud et de chansons déprimes.

6 juin 2004

C'était quoi ? C'était Tessa à Toulouse.

Des journées comme celle de hier, on a beau essayer de les raconter, personne ne les croit ou on arrive pas à faire vraiment comprendre tout ce qui a pu se passer. Je me suis demandé des centaines de fois si tout ça n'était pas une grosse farce. Tout ce qui nous est arrivé, c'était scientifiquement impossible. Ca a du etre prouvé que tous ces trucs ne pouvaient pas arriver en même temps.

La panne. Le dépanneur hyper stressé. Le camion renversé. La vieille insupportable. Le couple de bidochon : la femme avec des pansements au pieds et le mari toujours avec une cannette leader price à la main. Leur façon de parler et nos fous rires. Tout ça c'était impossible.

Et pourtant c'est arrivé. Quand Tessa débarque à Toulouse, ça vous occupe une journée ! Et il se passe des trucs inimaginables...

5 juin 2004

Le temps passe...

J'entame mon quatrième mois d'écriture sur ce blog alors qu'il me semble qu'il y a des années que je suis ici. Paradoxalement, alors que cela fait plus d'un an et demi que je suis sur la blogosphère, j'ai l'étrange impression d'avoir commencé hier.

Je relis mes archives de temps en temps, je relis ces mots qui sont les miens et je me rends compte que je les ressens encore profondément pour la plupart. Tout ça c'est un peu une thérapie non ? Et je sais que ces choses là ne sont pas toujours rapides mais j'ai là, plus que jamais, l'impression continuelle de faire du surplace.

Je ne devrai pas ressentir les mêmes choses toujours. Les choses devraient bouger, évoluer. Les gens que je côtois change, ma vie en général change dans le sens où j'habite seule, je vais retourner à la fac et je vais essayer d'en faire quelque chose. Mais au final les douleurs restent les mêmes, et j'ai l'étrange impression que d'autres angoisses s'ajoutent à tout ça.

Un point positif néanmoins, j'ai beau craquer souvent, souffrir et toucher le fond, je suis toujours là.

2 juin 2004

Il y a

Il y a ces quelques mots qui me touchent plus que nécessaires. Ces mots qui ne devraient rien avoir de troublants, ces mots qui ne devraient que me faire rougir de plaisir. Ces mots qui me donnent envie de pleurer.

Il y a ces paroles qui résonnent sans cesse en moi. Ces paroles que je n'oublierai jamais et qui me brisent le coeur. Ces refrains connus de tous qui me touchent si particulièrement. Ces phrases qui bousculent un tas de sentiments contradictoires en moi et qui font que je laisse couler quelques larmes en les entendant.

Il y a mon coeur qui frissonne quand je pense à certaines choses. Mon coeur qui me dit de me battre et de lutter pour ce que je suis et pour ce que je peux montrer. Ces souvenirs qui sont toujours aussi présents et qu'on ne peut oublier.

Il y a ces prières muettes que j'adresse chaque soir. Ces prières que j'adresse à personne, au ciel, à un dieu auquel je ne crois pas. Ces SOS que je voudrai hurler parfois et que personne n'entend. Ces cris éteints qui me donnent des envies de meurtres.

Il y a cette vie que je n'aurai jamais.

 

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